2018 -Boucle Périgord/Gironde


En Mode préparation l’idée était là : la descente de la Dordogne, la remontée par la vallée de l’Isle puis celle de la Vézère pour rejoindre notre point de départ : Sarlat.

Boucle Périgord-Gironde 2018

Boucle Périgord-Gironde 2018

Feu d’artifice des plus beaux villages de France :

  • Sarlat la Canéda
  • Domme
  • La Roque Gageac
  • Castelnaud la Chapelle
  • Beynac et Cazenac
  • Bénazac
  • Limeuil
  • Trémolat
  • Saint Cyprien
  • Saint Emilion
  • Saint Léon de Vézère
  • Saint Amand de Coly

Sans oublier les jardins et spectacles :

  • jardins Eyrignac
  • jardins de Marqueyssac
  • Jardin de Limeuil
  • La guerre de cent ans à Castillon la bataille
  • Maison Forte à Tursac
  • La roque St Christophe
  • Lascaux
  • et quelques châteaux qui traineront.

et beaucoup de produits locaux

Bref 420 km, à priori, éblouissants

En mode Vécu, cela ne nous a pas déçu.

  • Distance : 429,82km
  • Dénivelé + : 5680m
  • Dénivelé – : 5680m
  • Alt. max. : 297m

 

Fichier de ressources – Album Photos

Trace Circuit 2018-PérigordCliquez sur l’image pour agrandir

 

En fait en guise d’introduction, je vais commencer par la conclusion.
A savoir que l’on conseille ce circuit pour les nombreuses visites, les paysages, la belle voie verte de la vallée de l’Isle et les produits gastronomiques régionaux. Sans oublier les baignades dans la Dordogne qui ont aidé à faire oublier les 40 degrés à l’ombre. Dans l’Isle, beaucoup moins tenté de se baigner. Quant à La Vézère, on ne l’a presque pas vue.

Dans le Périgord noir, on a croisé beaucoup de chemins de randonnées vélos balisés mais non référencés. C’est dommage, cela aurait permis une meilleure préparation.

Camp de base à Domme

Un peu à l’arrache, nous avons trouvé un camping en proximité de Domme.
Chance, ils possèdent un parking extérieur qui nous permet de laisser les voitures pendant les deux semaines.
Le camping « La rivière » est plus axé sur les camping-cars, les emplacements sont de ce fait un peu chaotiques.
Le première journée consiste à trouver un garage car une voiture n’a pas aimé le voyage par fortes chaleurs.

Domme -> castelnaud La Chapelle

Départ retardé du fait du VAE de Béa en erreur sur la console.
Trouver un vélociste dans le coin = merci la liste des références sur tout le parcours. Vélo réparé dans la journée à Sarlat la Caneda.
Le début de parcours commence très raide pour monter à Domme. On appelle plus cela une mise en jambe mais une tuerie.
Le village est très joli, avec un superbe point de vue sur la vallée de la Dordogne.
1er pique-nique avec un petit pâté genre produit régional. Du foie gras quoi.
Puis départ pour la Roque Gageac par la route principale. On en a emmerdé plus d’un avec notre rythme mais ils ont été patients.
La ville est très touristique et pittoresque mais il y a vraiment trop de monde pour nous. On repart et ensuite on se trouve un petit chemin qui évite la route départementale très chargée.
Du coup on en oublie d’aller aux jardins de Marquesac.
Mais bon, au bout de 400m, le chemin s’arrête devant l’entrée d’un camping. Pas de problèmes, on ouvre /referme et on traverse en douceur le camping jusqu’à un autre portillon où notre chemin reprend à travers champs jusqu’à un pont écroulé au-dessus d’un ruisseau.
On traverse à gué et on en profite pour se baigner dans la Dordogne seuls au monde sauf les canoës. On poursuit au travers d’une « noyeraie » jusqu’au pont de Castelnaud La Chapelle.
La première voie cyclable que nous rencontrons se prend depuis le parking et nous amène au camping de Maisonneuve.
Journée courte mais chargée en visites.
Clairement, ces petits villages sont à faire avant l’ouverture des boutiques et l’arrivée des touristes. Cela implique de se lever et de plier bagages au lever du soleil. Pas trop notre truc.

Castelnaud La Chapelle -> Limeuil

Demeure de Joséphine Baker

Visite du château de castelnaud en haut de son promontoire avec vue sur ceux de Benac et de Marquesac.
Cela nous a pris la matinée. Du coup nous nous sommes posés à la brasserie « La Plage » à l’ombre des platanes. On recommande ses salades mais le menu E/P/D à 13€ nous aurait tenté.
On redémarre à 14h pour les Milandes. Magnifique château de Joséphine Baker. On y restera jusqu’à 17h30. On est arrivé au camping du port à Limeuil à plus de 20h.
Un 4* où les vacanciers discutent jusqu’à 2h du matin et d’autres chantent la marseillaise à 3h.
Sans compter la voie rapide où l’on entend très bien les camions.
Bref un peu l’horreur.

Limeuil -> Bergerac

Le Malpas

Du coup, le camping nous a tellement dégoûté que l’on a fui et passé Limeuil sans la visiter.
Une étape passée à éviter les routes départementales par des chemins à peine praticables par moment et se terminant en cul de sac aussi pour finir par la départementale traversant la zone commerciale qui nous a rendu toute la chaleur du bitume emmagasinée.
Une vraie souffrance.
À l’origine, nous avions prévu de faire étape à Creysse, mais une réservation de gîte dans la mauvaise ville nous a obligés à poursuivre un peu plus loin sur Bergerac. Bien nous en pris car la ville de Creysse se meurt.
À l’arrivée à l’étape, un accueil chaleureux de nos hôtes qui nous ont laissé leur maison vu qu’ils partaient dans les landes. Un gîte étape de pèlerins comme on les aime. Biscornu à loisir, petit déjeuner avec des produits maison et un accueil et une confiance fantastique.
Direction la vieille ville vers le restaurant « le rouge et le verre » que nous recommandons également malgré l’attente.

Bergerac -> Saint Aulaye de Breuil

Même type de parcours que la veille.
Mais très ombragé par le 38 degrés à l’ombre.
L’étape originelle était Sainte Foy la Grande.
L’arrivée au camping des rivières est une surprise car il est superbement tenu.
Nous avons droit à 4 emplacements pour nous tout seul loin du bruit. De toute façon, il n’y a pas de bruit. Les sédentaires sont d’un calme. C’est tout simplement parce que le camping est bien tenu.
Nous avons trouvé un peu en amont une très petite plage où nous baigner.

Saint Aulaye de Breuil -> Castillon la bataille

Une matinée à tenter d’éviter les grosse départementales. Beaucoup de chemins chaotiques mais ombragées. Beaucoup de cul de sac aussi.
L’arrivée au camping municipal de Castillon la bataille nous réserve une surprise.
La 1ère est que nous n’avons pas vu le camping en passant devant. Ce qui nous a permis d’aller déguster quelques vins du Castillon à jeun avant de déjeuner.
Le camping est on ne peut plus spartiate. Une ancienne halle sous platanes transformée an camping.
De l’ombre, on en a, des bestioles pas agressives aussi.
Les sanitaires sont année 60 dans leur jus. Le PQ est fourni.

L’objectif était d’y dormir et d’être en proximité du spectacle « la bataille de Castillon » très bien monté avec une équipe de bénévoles qui vous saluent sur le chemin du retour.
Très sympathique.

Castillon la bataille-> St Médard de Guzière

Des vignes, encore des vignes, toujours des vignes vallonnées de surcroit.
Bref une ballade tranquille mais avec peu d’ombre.
Le clou de la journée : St. Emilion non pas pour ses vins dont certaines bouteilles atteignent 15000€ mais pour sa ville. L’église monolithe est impressionnante et nous a aussi permis de nous rafraîchir.
L’arrivée au camping du Pressoir (4*) nous a mis un choc. Terrain en pente, caillasseux (sardines à proscrire), piscine opaque à 18h, et bordel jusqu’à 1h du matin sans parler du bruit de la 2 fois 2 voies non loin.
Et pourtant l’équipe en place est dynamique et se décarcasse. Ce sont les vacanciers qui sont à éduquer.
Les sanitaires sont propres et fonctionnels et le PQ est fourni

St Médard de Guzière -> Mussidan

Plus de 50km en plein cagna. Sur le trajet, j’ai bu plus de 5 litres d’eau.
Peu de coins ombragés sur cette étape, peu de visites également pour ne pas dire aucune.
Une belle voie verte qui longe parfois l’Isle où, résolument, nous n’étions pas tentés de nous baigner.

À l’arrivée, nous avons vidé la voiture pour aller visiter l’Abbaye trappiste notre dame de bonne espérance à Echourgnac. Circulez, à part une boutique et l’église, il n’y a rien à voir. Mais ils ont de bons produits dont les figues au foie gras ou les cerneaux de noix caramélisés ou enrobés chocolat.
Ceux que nous trouverons après n’auront pas la même saveur subtile.

Mussidan nous a également marqué comme étant une ville qui se meurt. Impression due très certainement au fait que nous venons de traverser beaucoup de villes touristiques.
Logé dans l’ancien internat de jeunes filles, la moquette des chambres n’est pas d’une grande propreté mais chacune d’elle possède sa douche et son WC. L’état de la moquette est étonnant, car avec ses murs de plus de 3m de haut, il n’y a pas une seule toile d’araignée au plafond.
Accès total à la cuisine et au coin repas également. Petit déjeuner de colo de vacances.
Les vélos sont stockés à l’intérieur dans une pièce au rez-de-chaussée.

Ce qui fait mal, c’est de voir ce bâtiment d’une 30aine de chambres qui a eu son heure de gloire dans les années 30/50 et qui dépérit aujourd’hui.

Mussidan -> Saint Astier

Balade le long de la voie verte jusqu’à la base de loisir de Neuvic. La route est très agréable et s’améliore à l’approche de Neuvic.

De nombreuses tables de pique-nique dans la base de loisir.
Petit détour par le château puis tour de la ville pour retrouver la belle voie verte qui nous mène à Saint Astier.
Camping du Pontet, plat, terre tendre pour les sardines. Piscine ridicule mais très bon accueil.
Sanitaire à l’ancienne. Tirez la bobinette et vous aurez l’eau pour la douche. Sortez de la douche et vous vous retrouvez dans les bacs à vaisselle à chercher les lavabos pour finir votre toilette. Ils se trouvent derrière sans aucune indication.
Bref, c’est un camping calme et reposant malgré l’orage qui menace.

Saint Astier -> La Douze

La première étape lourde pour nous. On a décidé de prendre tout d’un coup. Une montée directe de 200m de dénivelé positif à fort pourcentage sur un total de 371m puis la route des crêtes bordée de bois très denses jusqu’à La Douze.
L’étonnant, c’est que c’est extrêmement construit de villas. Nous traversons, en fait, la banlieue bourgeoise de Périgueux.
Petit arrêt déjeuner à l’Eglise Neuve de Vergt; au pied de l’église justement qui possède un petit tapis vert bien gras. Très agréable pied nu.
Achat de fraises du Périgord direct chez le producteur et de quelques produits locaux.

Arrivée à La Douze vers 15h pour enfin prendre le café qui manquait après le déjeuner. Sa caractéristique : 4 restos pour une boulangerie/épicerie. Bref, dans le coin, on préfère manger du confît servi à table plutôt que d’inviter ses voisins.

Bref belle ballade, mais que de moucherons après l’Eglise neuve de Vergt. Aucune halte possible sans se faire agresser.

Étape en chambre d’hôte au Puysec en revenant vers Versannes. Impeccable, cuisine et salle à disposition; piscine à débordement maison; chambres calmes. Discussions et barbecue avec les autres pensionnaires.
Etape en dur parfaite et heureuse vu l’orage de la nuit.

Le petit bonheur du jour : être passé de 40 degrés à l’ombre à 25.

À noter qu’il est prévu dans l’avenir une extension de la voie verte de Périgueux jusqu’à La Douze. Mais pour quand ? Et si c’est pour traverser la zone commerciale/industrielle de Boulazac
Ce ne sera pas très tentant.

La Douze -> Le Moustier

On reprend un bout de départementale très roulante pour revenir sur La Douze et on commence par une petite montée un peu raide puis ballade jusqu’à Rouffignac. On croise beaucoup de producteurs de foie gras sur la route.
Déjeuner à Rouffignac puis longue descente vers Le Moustier.
On poursuit sur Reynac pour visiter la Maison Forte et on remonte sur Le Moustier pour faire la Roque Saint Christophe.
Deux sites étonnants. Le premier par sa collection d’objets et de mobilier ainsi que par l’organisation de la maison; le second par l’occupation du lieu à travers les siècles.
Nuitée au budha camp au Moustier. C’est très calme mais c’est limite au niveau équipements (toilettes sèches, on a refait toute la vaisselle avant de l’utiliser, c’est en vrac au niveau jardin, etc). Ils viennent de vendre la maison pour aller s’installer plus loin. Ceci explique en parti cela.
On a tapé la discussion avec un local qui avait deux chambres à louer juste avant d’arriver en ville. On l’aurait su plus tôt, on aurait été chez lui.

Le Moustier -> Montignac

Étape volontairement très courte car beaucoup de visites. Démarrage le long de la Vézère pour rejoindre Saint Léon sur Vézère. Petit village mignon sans plus avec deux belles demeures non visitables.
On passe rapidement en direction de Thonac et on monte raide au Parc de Thot. Évitez cette montée très raide car il n’y a rien à voir.
On redescend sur Thonac et passons sur l’autre bord de la Vézère pour rejoindre Montignac au plus proche de Lascaux.
Raté, le château de Losse est sur l’autre rive. Cela aurait valu le coup. Dommage. L’étonnant est que ce château n’est pas référencé dans le site du Périgord malgré les nombreuses pubs sur la route.
Arrivée à Montignac vers 15h30. Nous avons 2h à tuer avant notre visite programmée de Lascaux IV donc on visite Montignac sur les deux rives. Eh bien, on ne l’avait pas mis au programme mais ça vaut le détour. Une rive touristique et une rive plus village ancien. C’est très sympa.
Lascaux, rien à en dire, c’est visite guidée obligatoire. Cela dure 3h. C’est bien fait.
Logement en prenant la dernière chambre du CIS (Ethic étap). C’est propre, fonctionnel. Les draps sont des toiles de lin découpées. La salle commune est à disposition, le petit déjeuner est correct et les vélos sont parqués dans une salle de cours. Très bon accueil.

Montignac -> Proissan

On ne voulait pas rater Saint Amand de Coly. Eh bien on y a fait une grande pause après avoir grimpé raide sur un bon tier de la distance puis s’être baladé sur les crêtes avec de magnifiques paysages avant une longue descente sur le site.
Saint Amand est enclavée au milieu de nulle part et reste à mon goût le plus beau de tous les « beaux villages de France » référencés dans le Périgord.
La seule chose que l’on évitera, c’est le café qui ne sait pas servir 5 cafés à l’heure du déjeuner parce qu’ils servent en terrasse les repas.
On repart donc par la route de Sarlat. Calme au départ puis on rejoint la départementale très roulante et très vallonnée.
On bifurque vers Proissan dans une longue descente pour rejoindre le camping de Caminet.
Camping moyen où nous avons obtenu un moitié-prix pour un cabanon 5 personnes.
Du coup on vide la voiture pour aller dîner à Sarlat et visiter la vieille ville de nuit. « L’adresse » est un bon restaurant mais on a fait mieux sur le parcours.

La vanne du jour : Béatrice à 5 km de l’arrivée s’aperçoit que sa batterie est vide. Comme son vélo est équipé DI2, les vitesses ne fonctionnent plus et le moteur électrique non plus. Elle a bien senti le surpoids du tout électrique et le besoin de gérer sa batterie.

Proissan -> Domme

On repart de Caminet par les crêtes pour surplomber Sarlat la Caneda et opérer une descente de la mort vers la vielle ville.
Petite visite rapide de jour du vieux centre et on repart pour rejoindre par la départementale puis une grimpette direction des Jardins de Marquesac.
Superbe travail effectué sur ce domaine au niveau des buis et de leur taille.
Le parc fait 1km de long à parcourir avec un passage dans les filets au-dessus du vide si vous voulez et un peu d’escalade également pour les plus téméraires.
On revient par la Roque Gageac, on évite la départementale en sortie de ville par une petite route montante et après avoir bifurqué et passé le pont de Domme ou de Cenac, on vire à gauche sur une petite route ombragée pour rejoindre notre camping de base « La rivière ».

Fin du périple; impression d’être à plat surtout parce que c’est terminé et qu’un orage s’annonce pour la nuit.
On préfère charger les voitures de suite pour ne pas avoir à le faire le lendemain sous la pluie. Exit le resto de fin de voyage à Domme.

Au final, je termine ce périple de 12 jours (450km environ) avec 40% de batterie sans aucune recharge.
C’est pour dire que le parcours a été relativement facile à faire sans assistance et avec le surpoids du moteur et de la batterie.