- Distance : 432 km
- Dénivelé montant : 3 274 m
- Dénivelé descendant : 3 392 m
- Alt. max. : 54 m
- Alt. min. : -1 m
L’objectif originel était Quiberon. Mais comme toujours, les circonstances amènent quelques aménagements.
Nous aurions pu repartir du Lidon, notre dernière étape du circuit 2013, mais ayant déjà fait la moitié du chemin vers Les Sables, nous avons décidé de partir du nord des Sables.
Sables d’Olonne -> Saint Gilles Croix de Vie
Toujours notre problématique de pouvoir laisser nos voitures au point de départ, le camping « Bois soleil » offre ce service par le biais d’un petit terrain clôturé non loin du camping.
1ère étape agréable mi-route, mi piste cyclable à longer les marais et traverser les forêts pour arriver au « domaine de la Michelière » propre; un peu dépourvu d’arbres mais avec un bel espace aquatique.
Clairement le camping où les possesseurs de mobil-homes font un concours d’arrangement de leur petit coin. C’est varié et très bien fait et très propre.
Saint Gilles Croix de Vie -> Fromentine
Après avoir fait le petit détour de rigueur le long du canal en traversant Saint Gilles, nous attaquons la remontée vers Fromentine en traversant St jean de Mons, Notre dame de Mons pour arriver à l’approche du pont de Fromentine.
Là, énorme coup de gueule envers les responsables du camping « la grande côte » qui nous avait mis presque dans les sanitaires. Étonnamment, ils nous ont trouvé immédiatement un superbe emplacement.
Donc 4 étoiles lamentables avec les camions qui passent le matin à 5 heures pour livrer Noirmoutier.
Et on y passera quand même 2 jours.
Fromentine -> Noirmoutier -> Fromentine
Bref, une journée tour de la presqu’île de Noirmoutier avec retrouvaille entre amis en vacances qui a légèrement écourté ce grand tour.
Le retour par le passage du Goi était obligatoire. Nous avions donc un horaire à respecter en regard de la marée.
Le Goi s’est très bien passé car les voitures sont assez tranquilles.
Au sortir, on s’est installé pour voir quelques voitures se faire embarquer par la marée, mais l’attente fut trop longue et voir défiler une longue traînée de voitures est lassant. On est donc reparti en suivant le tracé originel de la vélodyssée sur notre carte et non les panneaux indicateurs.
Ça nous a valu de faire un peu de vélo au milieu d’un champ de vaches qui nous ont regardé tranquillement. Heureusement.
Le tracé réel passe par la départementale 758 très circulante, non aménagées et dangereuse que nous avons fini par rejoindre après notre escapade vachère.
Originellement, le tracé passait au-dessus du grand étier de Sallertaine via un petit pont de bois qui n’a jamais été construit du fait du lobbying écologiste qui a argué que ce pont dérangerait les poissons. Ils ont gagné et les randonneurs sur parcours sécurisé ont perdu.
Ça ne les empêche pas de s’être construit des cabanes au bout de l’étier pour pêcher les dits poissons.
Retour au camping pour un repos bien mérité.
Fromentine -> Les Moutiers en Retz.
Et nous voilà reparti sur la D758 pour remonter vers Pornic.
On remerciera le camion qui a contenu les voitures stressées derrière nous. Les routiers sont sympas. Les estivants en voiture largement moins vu qu’ils ont failli renverser notre jeunesse en les serrant sérieusement et en les engueulant. Du coup les adultes de tête les ont remercié à leur manière.
A Beauvoir sur mer on a bifurqué vers l’Epoid pour fuir cette horreur de route.
Le reste fut une longue promenade agréable jusqu’au « camping de Prigny » pour se plonger dans la piscine. Camping familial simple, agréable qui peut paraître austère à première vue mais avec une ambiance entre estivants excellente. Le soir, BBQ à disposition, nous avons partagé la pêche du jour de nos voisins de table.
Excellent souvenir.
Les Moutiers en Retz -> Saint Brévin les pins
Direction Pornic avec un petit tour en ville puis Saint Michel chef-chef où nous avons trouvé une petit coin pique-nique sympathique à l’entrée de Tharon-Plage.
Café au centre-ville où ces dames ont dévalisé un magasin de gâteaux et caramels au beurre salé.
Puis remontée sur saint Brévin les pins pour atterrir au camping « La courante » qui fut l’horreur du voyage.
Emplacement sale, estivants odieux, plage de merde où se déversent les égouts de la ville.
Bref À fuir.
Saint Brévin les pins-> Camoël
Nous ne voulions pas remonter sur Nantes pour revenir sur Saint-Nazaire ni prendre le pont à vélo.
D’où le choix de ce camping à proximité de l’arrêt de bus 17 qui embarque une dizaine de vélos et traverse le pont de St. Nazaire pour nous amener à la gare du même nom.
La journée avait bien commencé jusqu’à ce que l’on voit arriver la voiture suiveuse avec la galerie de toit en vrac. Le vélo transporté également. Mais pourquoi mettent-ils des portiques à l’entrée des supermarchés en Vendée se demande encore notre chauffeur.
Pause recherche d’un vélociste pour réparation.
Après réparation nous avons fait route à travers la campagne en contournant le marais de Grande Brière Mottière.
Superbe ballade pour atterrir au camping « les Rives de la vilaine ».
Familial, accueillant, bien tenu. Nous étions dans l’espace colos. En gros 2000m carrés pour nous tout seul avec le coin salle de repas pour nous (frigo, cuisinière, tables en quantité, etc.)
Du coup nous avons prolongé d’une nuitée.
Camoël -> Penestin -> Camoël
Ballade à Penestin où nous avons fait nos courses au marché et retour.
Vu comme cela, c’est trop simple.
Départ en fanfare par une descente sur la marina d’Arzal. Un peu cross quand même. Ce qui nous valut un magnifique soleil de la part de Marilyn sans bobo heureusement.
Camoël -> Sarzeau
Une dépression arrivant par l’ouest, on a décidé d’atteindre au plus vite le golfe du Morbihan sans halte. L’idée était d’y trouver un microclimat comme sur le bassin d’Arcachon. Pari réussi, la pluie a fait le tour du golfe.
Mais au départ, casse du dérailleur de notre voltigeuse sur son terrain de cross favori.
Sur ce coup, la voiture suiveuse a un énorme intérêt car la pièce n’était disponible qu’à Lorient.
Ce n’est pas le tout, on commence par descendre vers la marina mais après, il faut remonter sur Arzal. Le matin à l’aube, c’est un peu dur.
Après Arzal, on bifurque vers Lanthiern ; petit village templier plein de charme où seuls passeront les cyclo-randonneurs.
Après on chemine sur les routes annexes en essayant d’éviter la nationale 165 direction Muzillac pour redescendre sur Damgan direction de la presqu’île de Perneff où le passeur de lenn nous aidera à traverser le bras de rivière. Détour obligé pour passer l’étier de Billier infranchissable autrement.
À noter la petite chapelle si vous avez le temps en attendant le bateau en bord de rivière de Perneff.
C’est reparti pour une visite du château de Suscinio et une arrivée à la « ferme de Lann Hoedic » au sud de Sarzeau.
Le groupe s’est scindé en deux. Un par la plage un par les terres. Par la plage, le sable est trop meuble cela a impliqué de pousser le vélo à la main pendant quelques Km. Bien a pris à notre groupe de passer par les terres et de flâner au château.
Sarzeau -> Arradon
Ou la journée des passeurs.
Nous remontons vers Saint Armel pour aller chercher le passeur du même nom.
L’attente peut être longue surtout à Midi.
La petite cahute qui vous sert les fruits de mer en attendant le bateau est la bienvenue.
Après on file sur bararac’h chercher le second passeur.
Il y a tellement de navettes qui circulent pour aller vers Houat, Hoedic, Belle Ile, l’île aux moines que l’on est extrêmement déçu quand elles ne s’arrêtent pas. En gros l’attente est longue et il n’y a rien à voir.
Mais elle finit par arriver et par nous amener à Vannes que nous ne faisons que traverser pour rejoindre le camping « l’allée » après Arradon et surtout sa piscine.
Arradon -> Vannes -> Arradon
Une journée entière pour visiter Vannes qui est magnifique et retour dans la piscine.
On apprend que la Bretagne n’est pas le plat pays.
Arradon -> Ile aux moines -> Arradon
Attraper la navette d’Arradon a été une promenade matinale sous une petite bruine.
La visite de l’île aux moines est magique. Un peu cross sur quelques passages où nous ne devions pas aller. Mais …
Retour en passant par le moulin d’Arradon.
Et piscine. Qui l’eut cru ?
Arradon -> Carnac
Départ le lendemain pour une visite du tumulus de kernours près de Bono. Mais surtout arrêt pique-nique à Auray où nous avons longuement flâné.
Puis descente sur la Trinité sur mer pour poursuivre vers les alignements de Carnac. Grandiose.
Et terminer au camping « le Dolmen » le plus cher de ce circuit pour si peu.
On s’est terminé au restaurant quand même.
Cela reste un des circuits le plus varié que nous ayons fait notamment en termes de paysages, de passeurs bougon ou charmant d’hébergements sympathiques.
Le golfe du Morbihan reste agréable à faire.
Saint Gilles croix de vie ou les Sables d’Olonne sont des atrocités vus de la mer depuis un bateau. Remonter en voiture par la route de Saint Jean de Mons et sa flopée de campings n’a rien d’intéressant. Par contre, en vélo, tout se dévoile et j’ai été agréablement surpris par la région vendéenne.
La marina d’Arzal est un petit coin de paradis pour plaisanciers. 10 années de cabotages atlantiques et je ne m’y étais jamais arrêté.
Le must est Lanthiern. Les voitures restant sur la grand route, seuls les randonneurs et cyclo la verront.