- Distance : 438 km
Au départ, on avait envisagé de démarrer à Saint André de Cubzac. Mais nous avons choisi de parquer nos voitures chez la famille à Saint Seurin de Bourg.
Etape de chauffe
ce premier jour est dédié à la ballade. Direction les grottes de Pair non Pair pour une visite de nos racines préhistoriques.
Retour par la route longeant la Dordogne à travers les vignes jusqu’à Bourg sur Gironde.
Bourg n’est pas bien grande, mais on s’y promène longtemps.Tour des remparts par le parc, Citadelle, musée des calèches, centre ville, le port, le lavoir, etc.
On prend son temps et cela permet de commencer idéalement ce parcours.
Bourg -> Blaye
L’agrément des bords de Gironde est que l’on est en ballade permanente avec paysages magnifiques et peu de circulation.
Depart, sans forcer de St. Seurin, passage par Bayon.
Halte déjeuner à Gauriac puis trace vers la villa Gallo-Romaine de Plassac.
Voilà une halte comme on les aime. Une mise en valeur du patrimoine simple et bien réalisée, un petit musée avec vidéos bien conçues. Bref, on s’est éternisé un peu à Plassac.
Donc trace rapide vers Blaye est sa citadelle.
Camping réservé au cœur de la citadelle, ce qui nous a laissé la fin de journée et la nuit pour la visiter calmement.
Journée parfaite.
Blaye -> Saint Thomas de Conac
Une étape à travers les vignes avec contournement de la centrale nucléaire et évitement, le plus possible, de circuler sur la route départementale.
Passage par Brau Saint Louis pour un déjeuner rapide et visite rapide puis Saint Sorlin de Conac où nous bifurquons pour retrouver les bord de Gironde et rejoindre le camping de Saint Thomas de Conac.
Accueil impeccable et plongeon dans la piscine bienvenu.
Saint Thomas de Conac -> Meschers sur Gironde
Demandez à tous les gars du coin, il faut aller voir Talmont sur Gironde. C’est un super village.
C’est vrai, mais eux, y vont hors saison. Là, c’est l’usine à touristes et ça gâche beaucoup le décors.
La route pour y parvenir est superbe surtout à l’arrivée sur les falaises.
la longue plage face au vent pour parvenir à Meschers fut une torture.
Pas d’emplacement au camping cible mais un mobil-home qui fut le bienvenu pour une première lessive et surtout un repas gastronomique avec ouverture de la 1ère bouteille de château Beaulon que le chauffeur de la voiture suiveuse se devait de ramener.
Meschers -> Breuillet
L’objectif était de rejoindre le camps de base sans s’arrêter dans les usines à touristes que sont Saint Georges de Didonne et Royan.
On y a flâné, bien sûr, mais nous avons préféré jeter notre dévolu sur les grottes de Regulus en partant de Meschers.
Superbes grottes aménagée comme à l’époque où elles étaient occupées à l’année.
L’arrivée sur Breuillet, après avoir traversé Royan, est plus rude et très circulante.
Le camping « la Belle étoile » à notre arrivée nous paraît terne et nous avons prévu d’y rester 2 nuits. Erreur, très bonne ambiance, grand emplacement sous bois et sanitaires impeccables. Du coup repas au resto du camping le second soir.
Breuillet -> La tremblade -> Breuillet
Pour cette première boucle au départ de Breuillet, nous avons opté pour un voyage aller en prenant le train des Mouettes à partir de la gare de Chaillevette direction La Tremblade (port de départ de nombreuses croisières que nous avons faites en atlantique).
Arrivé à La Tremblade, nous nous devions de retourner « Chez Gaby » ; notre cantine à l’époque de nos croisières. Bien sûr, le chef a changé, le patron aussi, le restaurant s’est étoffé aggrandi par une terrasse mais la cuisine y est toujours aussi bonne. Pas déçu par cette halte souvenir.
Reprendre la route, après un bon repas est toujours difficile, surtout que l’on avait pas prévenu la troupe que l’on ferait une cinquantaine de kilomètres pour rentrer. Grand tour de la forêt de la Coubre, la côte sauvage avec une redescente sur Saint Palais en longeant la forêt de Saint Augustin les Mathes pour finir par retourner sur Breuillet en évitant, le plus possible, les routes circulantes.
La rébellion n’était pas loin et la piscine du camping fut la bienvenue.
Breuillet -> Ronces les bains-> Mornac sur Seudre -> Breuillet
Ayant fait le tour Ouest de la commune de la Tremblade la veille, nous décidons de remonter par l’est sans prendre le train cette fois-ci. Tracé aux nombreux détours au travers du marais et des parcs à huitres.
Et de nouveau, nous visitons La Tremblade pour y pique-niquer le long de la Seudre. Le groupe se scinde en deux. Les uns préférant aller sommeiller à la piscine du camping, les autres continuant l’exploration.
Et bien, Ronces les Bains, circulez, il n’y a rien à voir, sauf le plaisir de circuler au travers des parcs à huitres au départ de La Tremblade. Du coup, nous sommes aussi rentrés pour lézarder au bord de la piscine.
Au détail près que nous avons poussé au retour jusqu’à Mornac sur Seudre ; village plein de charme que nous avons parcouru de long en large jusqu’à la Seudre. C’était LE village à voir sur cette journée.
Du coup, nous sommes arrivés au camping vers les 20h30 pensant le repas préparé par le groupe de baigneurs.
Que nenni. Résultat : resto du camping.
Breuillet -> Montalivet les bains
Le lendemain avait pour objectif de traverser l’estuaire de la Gironde par le bac.
Nous rattrapons donc Saint Palais sur mer et longeons la côte jusqu’à Royan. La côte est magnifique. Les maisons qui la bordent aussi.
Arrivé à la Pointe de Grave, nous descendons sur Souillac sur mer puis sur Montalivet les bains. Cette seconde partie du trajet ne nous a pas laissé un grand souvenir d’autant plus que le camping « Le Soleil d’Or » est tout simplement une horreur à éviter.
Bref après midi à oublier.
Montalivet les bains -> Maubuisson
Départ à l’aube, le lendemain (le bar du camping n’était même pas encore ouvert pour prendre le pain), pour une route toute en longues pistes cyclables droites. Une pause à Hourtin Plage pour déjeuner et on repart vers Carcan Plage pour bifurquer sur Maubuisson en bord de lac d’Hourtin et de Carcan.
On a pas cherché le camping mais plutôt le plongeon dans le lac et la bronzette sur la plage de sable au soleil couchant.
On a bien fait de trainasser, car le camping « Le Maubuisson » fut la deuxième horreur de ce circuit.
suite du récit à venir…