- Distance : 494 km
- Dénivelé Montant : 2 089 m
- Dénivelé descendant: 2 201 m
- Altitude maximum : 35 m
- Altitude minimum : -2 m
2010 sans aucune préparation.
2012 avec un semblant de préparation.
2013 nous avons voulu tirer parti de l’expérience des 2 derniers circuits.
Cette année, une bonne partie du voyage est orchestré avec scénarios alternatifs ou variantes possibles.
Mais nous expérimentons toujours avec l’introduction de camps de base et navigation en pétales, on rayonne autours de points fixes et opérons des étapes de liaison.
Objectif non afficher : profiter et tester les services mis à disposition des campings et dont nous ne profitons jamais.
Ile d’Oléron
Chacun rejoint le château d’Oléron par ses propres moyens. 3 voitures à parquer pendant 2 semaines.
Le camping est bien tenu avec une forte propension à la cohabitation avec les moustiques le soir.
La 1ère journée consiste en une grande balade dans le nord de l’île principalement sur route.
La seconde nous verra explorer le sud de l’île plus fournie en chemin et voies cyclables.
Pour démarrer un voyage, ce fut un bon choix. Dépaysement, facilité de ballade, voitures assez respectueuses et quelques paysages.
Oléron -> Rochefort
Étape de liaison mais non dénuée de patrimoines.
La première surprise est le village de Hiers-Brouage. Fortification Vauban perdue au milieu de la lande la mer s’étant retirée.
Depuis notre passage, un passionné a ouvert un musée du vélo comprenant pas moins d’une centaine de cycles aux mécaniques les plus diverses.
L’église trône au milieu des remparts et des rues tracées au cordeau façon casernement.
Puis nous filons sur Soubise pour longer la Charente et rejoindre le pont suspendu de Rochefort qui nous a permis de la traverser en toute sécurité.
Ensuite très longue ballade pour faire le tour de la base militaire et rejoindre Saint Laurent de la Pré notre second camp de base.
Rochefort et l’île d’Aix
Pour le coup, nous avons joué les fainéants en prenant la voiture suiveuse pour aller visiter Rochefort pendant que d’autres profitaient de la piscine. Sa corderie royale, le centre-ville et surtout l’Hermione qui finalisait ses préparatifs pour son départ vers les USA.
Le lendemain, départ tôt pour attraper la navette maritime vers l’île d’Aix.
Stupeur : une queue monstre à la caisse. En faisant la queue, j’ai passé commande par internet et reçu les é-billets immédiatement. Coupe-file et embarquement assuré ainsi à l’heure prévue.
L’île d’Aix comme toutes les îles est un endroit de dépaysement total et de liberté. Tour complet de l’île et retour au campement le soir.
Liaison Ile de Ré
Étape tranquille en longeant la côte jusqu’à la Rochelle avec Resto au milieu. Déambulation dans la ville et grimpette dans la rue principale et circulante nous permettant de rejoindre la piste cyclable menant au pont.
Même si c’est interdit, on a beaucoup usé les trottoirs dans cette côte.
Heureusement que l’on avait eu l’échauffement avant, parce qu’on ne s’attendait pas à un montée pareille sur le pont. L’avantage est qu’il est récent et intègre une piste cyclable ultra sécurisée. Évidemment, dans la redescente, sans abri et à tous vents, on s’est pris un grain.
Donc, descente fraîche vers l’île où nous prenons le long de la côte vers Saint Martin de Ré.
Installation au camping municipal dans les remparts d’où nous partons faire le tour de l’île le lendemain.
Ile de Ré
Ballade et visite du moulin à eau, de Portes, du phare des baleines, Ars en Ré, la couarde, le bois plage en Ré et retour à Saint Martin pour une déambulation dans la ville, sur les remparts et visite de l’église sans oublié le lèche vitrine.
Lendemain départ pour une étape de liaison pour le marais poitevin
Ré -> Marans
Etape de jonction le long de la côte pour démarrer puis en intérieur des terres.
Repasser le pont de Ré est toujours magnifique. Au sortir du pont, le chemin qui monte sur la falaise permet de rejoindre le marais du petit plomb avant de s’enfoncer dans les terres vers Neuil sur mer puis Xandre par des routes peu circulantes.
De Xandre, on rejoint le canal de La Rochelle à Marans pour arriver au camping municipal de Marans que l’on recommande pour ses tarifs extra-serrés et son implantation.
Le lendemain, nous sommes reparti en longeant la Sèvre Niortaise jusqu’au Lidon. dernier camp de base.
Pourquoi avoir fait cette liaison en deux fois. Tout simplement parce que nous avons eu une rébellion de la gente féminine (grandement majoritaire) qui refusait de faire 60km d’une traite. Du coup on a fait un trace à 2 fois 50km. C’est logique non ?
Le marais poitevin
Pour les campings, cela se résume à Damwix, Arçais, le Mazeau, Coulon et le Lidon.
Nous avons jeté notre dévolu sur celui qui semblait le plus éloigné et nous avons gagné le gros lot pour son accueil et ses installations. C’est simple, bien entretenu, bien géré.
1ère boucle ouest dans le marais mouillé vers la Ronde avec retour par Damwix.
Seconde boucle Est dans le marais sec vers Coulon en passant par Lamuré, Sansais, la Garette, la Sotterie et retour par le Mazeau et Arçais.
3eme jour fut dédié au Puy du fou avec la voiture suiveuse. Pas élu meilleur parc pour rien, on a passé une excellente journée puis soirée.
La dernière boucle devait nous amener vers le nord avec objectif de visite de Neuil sur l’Autise puis Redescente. Mais nous avons eu quelques problématique de navigation pour traverser le canal la rigole d’aziré. Du coup on a fait un rond dans l’eau et découvert un passeur à disposition sous l’aspect d’une barque chaînée près d’Arçais. On se devait de l’essayer.
Hélas, cela finissait là car nous aurions continué à nous balader encore longtemps dans le marais.