Randonnée en VAE
Pourquoi pas ! Ce n’est pas une tare.
Certains VTTeurs en régions montagneuses sont équipés. Leurs plaisirs, c’est de crapahuter dans la montagne pas de se bousiller les genoux.
Avec l’âge ou avec un handicap, ça se justifie pleinement également. À tout âge aussi.
Par contre, cela apporte des contraintes supplémentaires.
- Un VAE dont la batterie est épuisée, c’est tout de suite 10 Kg de plus qu’un vélo normal à amener jusqu’à l’étape.
- Les distances annoncées par les constructeurs s’entendent, vélo à vide, sur parcours plat, avec l’assistance au minimum et non face au vent.
- Cela demande à gérer son assistance au plus près.
- Ça demande à réfléchir sur l’investissement en termes de puissance batterie.
- Ça demande aussi à se renseigner sur les différents types d’assistances et sur la législation.
- Ça demande également à s’investir sur la topologie du parcours de l’étape et à se synchroniser avec les traceurs pendant les préparatifs du circuit.
- Ça demande une borne électrique qui ne saute pas toutes les cinq minutes pour recharger la nuit (et à l’abri de la pluie si possible) pour être prête le matin. Et aussi à emporter un chargeur de secours par précaution.
- Ça tente plus les voleurs.
- C’est plus compliqué en cas de crevaison surtout si le moteur est dans la roue arrière.
Mais effectivement c’est plus sympathique et permet de s’économiser, d’aller plus loin et de découvrir plus de choses. Donc, une fois gérées toutes les contraintes, cela se justifie pleinement.
Cela peut en convaincre certains et les décider de tenter l’aventure Cyclo-tourisme.
VAE de randonnée.
