Supposons que l'on connaisse la date de Pâques d'une année donnée. Est-il possible d'en déduire la date de Pâques de l'année suivante? Non, mais l'on peut faire quelques suppositions relativement qualifiées.
Si le dimanche de Pâques tombe le X et que l'année suivante n'est pas Bissextile, le dimanche de Pâques de l'année suivante devrait tomber sur un des jours suivants : X-15, X-8, X+13 (rare), or X+20.
Si le dimanche de Pâques tombe le X et que l'année suivante est Bissextile, le dimanche de Pâques de l'année suivante devrait tomber sur un des jours suivants : X-16, X-9, X+12 (extrèmement rare), or X+19.
Si l'on combine ces deux faits avec le fait que le dimanche de Pâques ne tombe jamais avant le 22 mars, ni après le 25 avril, on peut approximer deux ou trois dates.
2.12.8 Quelle est la fréquence entre deux Pâques à la même date ?
Le fait que Pâques tombe à la même date ne se répète que tous les 532 ans dans le calendrier Julien. Cet écart résulte du produit :
19 (le cycle métonique ou le cycle du nombre d'or) * 28 (le cycle solaire)
Dans le calendrier Grégorien, le phénomène ne se répète que tous les 5 700 000 ans. Cet écart est le produit de :
19 (le cycle métonique ou le cycle du nombre d'or)
400 (l'équivalent grégorien du cycle solaire)
25 (le cycle utilisé dans l'étape 3 du calcul de l'Epacte)
30 (Le nombre d'Epacte différentes)
2.12.9 Quid à propos de la Pâques Grecque ?
L'église Grecque Orthodoxe n'a pas toujours célébré Pâques le même jour dans les pays Catholiques et Protestants. L'église Orthodoxe utilisait le calendrier Julien pour calculer Pâques.
Quand elle décide en 1923 de changer pour le calendrier Grégorien ( ou de réviser le calendrier Julien), elle choisit de se baser sur la pleine lune astronomique pour calculer Pâques plutôt que d'utilisé la pleine lune "OFFICIELLE". De surcroît, elle s'appuya sur le méridien de Jérusalem pour définir quel dimanche tombait Pâques. Excepté quelques utilisations sporadiques dans les années 1920, ce système n'a jamais été mis en pratique.